le casque original de Darth Vader
exposé au Musée Cinéma & Miniature
C’est en mai dernier, à l’occasion du May the 4th Be With You, la journée internationale dédiée à Star Wars que le Musée Cinéma & Miniature a fait part de ses dernières acquisitions : le casque original de Darth Vader issu de « L’Empire Contre-Attaque » (1980) et le blaster DL-44 original de Han Solo interprété par Harrison Ford, du film “Le Réveil de la Force” (2015). Cette annonce résonne particulièrement cette année, marquée par l’attribution de la Palme d’Or à George Lucas lors du prochain Festival de Cannes. Désormais, le casque original de Vader ainsi que le DL-44 sont exposés en vitrine au Musée Cinéma & Miniature.
La création du Casque
Dans « Star Wars: Episode IV – Un Nouvel Espoir » (1977), le design initial de Darth Vader a été conçu par Ralph McQuarrie, dont les dessins ont servi de base pour la création du costume. Le concept visait à incorporer des éléments médiévaux et futuristes tout en donnant à Vader une apparence autoritaire. Le casque, en particulier, est inspiré par des casques de samouraïs et de différentes iconographies de la fantasy et de la science-fiction, lui donnant une esthétique simultanément ancienne et moderne. Brian Muir fut le sculpteur assigné à la réalisation du casque et de l’armure, en se basant sur les dessins de McQuarrie. Plusieurs casques en fibres de verre furent ainsi fabriqués pour le tournage, tous portés par l’acteur David Prowse. Apparaissant au début de « L’Empire Contre-Attaque », ce casque unique et désormais rare, symbolise un évolution du design entre « Episode IV – : Un Nouvel Espoir » et « Épisode V- L’Empire Contre-Attaque ».
L'histoire du casque
Dans le passé, les accessoires de cinéma étaient souvent considérés comme de simples consommables, loin d’être envisagés comme des pièces de collection muséale. Toutefois, il n’était pas rare que des membres de l’équipe technique conservent des pièces en guise de souvenirs. C’est le cas de l’un des casques utilisés dans « L’Empire Contre-Attaque », qui a été sauvegardé par un technicien du film. Transmis de main en main, le dernier propriétaire souhaitait partager ce trésor avec le Musée, qui l’a alors acquis pour enrichir sa collection permanente et le rendre visible à un large public.